jeudi 18 décembre 2008

VirtualBox : dupliquer un disque virtuel

Vous avez préparé un système virtuel pour VirtualBox et vous souhaitez faire différents systèmes à l’identique afin de spécialiser chacun d’entre eux. Le problème, c’est qu’il n’est pas possible de simplement copier le disque virtuel pour l’utiliser sous un autre nom.

La solution se trouve dans l’outil VBoxManage, un gestionnaire en mode commande de VirtualBox. VBoxManage permet de totalement piloter le logiciel dans le Terminal et notamment de gérer les disques virtuels.

Ouvrez donc le terminal et lancez la commande :

VBoxManage clonevdi ~/Library/VirtualBox/VDI/original.vdi ~/Library/VirtualBox/VDI/clone.vdi



Au bout de quelques minutes, votre clone de disque virtuel est prêt et vous pouvez l’utiliser pour créer un système virtuel qui l’utilisera sans avoir besoin de relancer tout le processus d’installation du système (Windows ou quelque Linux que ce soit).

Si le coeur vous en dit, vous pouvez lister toutes les commandes disponible en tapant simplement :

VBoxManage



Une bonne documentation est toutefois nécessaire pour en exploiter la quintessence. Vous la trouverez sans problème sur Internet.

Par exemple, pour lancer VirtualBox en ouvrant le système virtuel « Windows », vous taperez la commande :

VBoxManage startvm Windows



dimanche 23 novembre 2008

Externaliser ses photos dans la photothèque : LA solution

Dans un précédent article, j’avais donné des pistes pour externaliser ses photos originales de la photothèque. Il y a une solution assez simple qui résout définitivement cette question

De fait, il suffit de créer un lien symbolique entre le dossier « Originals » de la photothèque et le dossier externalisé.

Qu’est-ce qu’un « lien symbolique » ? Il s’agit d’un objet unix qui s’apparente à un alias, mais qui est structurellement dépendant de la structure des fichiers unix sous-jacente à Mac OS X.

Mais alors, si c’est comme un alias, pourquoi ne pas faire un alias, tout simplement ? Parce qu’avec un alias, ça ne marche pas. L’alias est un fichier qui contient le chemin vers le répertoire qu’il remplace : iPhoto cherche à accéder à un répertoire et il ne retrouve pas ainsi les images originales.

Mais rassurez-vous, faire un lien symbolique vers un répertoire n’a rien de sorcier.

Attention : ce qui suit ne fonctionne qu’avec iPhoto de la suite iLife ’08 où la photothèque est rangée dans un paquet, vu comme un seul fichier par le Finder. Avec une version plus ancienne où la photothèque est dans un dossier, le principe serait le même, mais je ne sais pas comment l’application range les images originales.

Commencez pas quitter iPhoto. Ensuite, dans le Finder, faites un clic-droit ou [Ctrl]+clic sur la photothèque (iPhoto Library). Dans le menu contextuel, sélectionnez « Afficher le contenu du paquet »

Pasted Graphic

Dans la fenêtre ouverte sur le Finder qui vous détaille le contenu de la photothèque, repérez le dossier « Originals ». Ce dossier, vous devez le copier ailleurs sur votre disque ou sur un autre. Quand cette copie est terminée et que vous avez bien vérifié qu’elle contient autant d’éléments que l’original (affichez les informations de l’un et de l’autre pour vous en assurer), alors supprimez le dossier « Originals » de la photothèque (ne videz pas tout de suite la corbeille).

Pasted Graphic 1

Il reste maintenant à créer le lien symbolique.

Affichez dans le Finder le dossier contenant votre dossier « Originals » qui contient vos images originales

Ouvrez l’application « Terminal »; elle se situe dans le dossier « Utilitaires » du dossier « Applications »

Entrez la commande suivante SANS la valider de suite (n’oubliez pas l’espace après le -s)

sudo ln -s



En fait, la commande est simplement « ln -s » mais nous la faisons précéder de sudo pour l’exécuter avec les droits d’un administrateur.

Dans une nouvelle fenêtre du Finder, sélectionnez le dossier « Originals » et faites le glisser à côté de la commande ci-dessus; celle-ci doit se compléter automatiquement avec le chemin d’accès complet à votre nouveau dossier en écriture de type unix. Vous devez avoir quelque chose du style :

sudo ln -s /Users/votre_nom/chemin/Originals



Complétez la commande en y ajoutant ~/Pictures/iPhoto Library/Originals

~ est un raccourci qui symbolise le chmin d’accès à votre répertoire personnel (la petite maison). Remarquez comme il faut écrire les noms des dossiers en anglais : « Pictures » et non pas « Images »; c’est parce que le Finder traduit le nom de ces dossiers pour vous le présenter de manière plus compréhensible. Mais ici, nous sommes dans le système unix sous-jacent et il faut mettre les noms réels des dossiers.

Votre commande (que nous n’avons toujours pas validée) doit donc se présenter comme suit :

sudo ln -s /Users/votre_nom/chemin/Originals ~/Pictures/iPhoto Library/Originals



mais avec le chemin effectif de votre dossier « Originals » au lieu de /Users/votre_nom/chemin/Originals que j’ai mis à titre d’exemple et qui ne dépend que de vous.

Validez cette commande en tapant la touche [ENTRÉE]

Vous devez alors taper (à cause du sudo) votre mot de passe de session. Sitôt fait, le lien symbolique est créé.

Pour vérifier que tout s’est bien passé, allez dans le dossier de la photothèque comme vous l’avez fait ci-dessus et qui est sans doute restée ouverte. Vous devez voir apparaître un alias portant le nom « Originals ». Le Finder montre les liens symboliques comme s’il s’agissait d’un simple alias, alors que du point de vue unix, ce n’est pas du tout la même chose.

Si vous en avez la curiosité, tapez les commandes suivantes dans le terminal (validez par [ENTRÉE] après chaque commande) :

cd ~/Pictures/iPhoto Library
ls -l



La première commande met le dossier de la photothèque comme répertoire courant. La deuxième liste son contenu en liste détaillée. Repérez la ligne dont le premier caractère est l; vous constatez que ce fichier renvoie vers un autre ;

Pasted Graphic 2

Maintenant, revenez au Finder et double-cliquez sur l’alias. Le Finder doit vous ouvrir une fenêtre affichant le contenu du dossier vers lequel pointe le lien, c’est-à-dire vos images originales.

Voilà, c’est terminé. Si vous lancez iPhoto, l’application n’y verra que du feu mais votre photothèque n’est plus encombrée par les images originales qui sont rangées ailleurs.

Prenez garde toutefois lorsque vous utiliserez un logiciel de sauvegarde. Selon l’application et ce peut-etre une option de celle-ci, les liens symboliques pourront ou non être « suivis » et votre sauvegarde contiendra ou non les originaux. Un seul conseil : faites le test et vérifiez la taille de la sauvegarde de votre photothèque. Si vous faites une simple copie du fichier « iPhoto Library », cette copie ne contiendra pas les images originales.

mercredi 29 octobre 2008

Crise financière : amalgame et désinformation

Depuis le début de la crise financière, les média même les plus sérieux s'obstinent dans un amalgame d'une telle malhonnêteté intellectuelle qu'elle en est criminelle.

L'état français, en coordination avec tous les pays de la C.E.E., a apporté sa caution pour rassurer les marchés financiers qui se regardent en chiens de faïence. Cette garantie à hauteur de plusieurs centaines de milliards d'euros n'est qu'un engagement à intervenir en cas de problème. Cet argent n'a jamais été dépensé et ne le sera jamais (ou alors, c'est vraiment la fin d'un monde où tout s'écroule, mais c'est là une autre histoire et nous n'en sommes pas là, heureusement). Même l'argent prêté aux banques (quelques milliards d'euros) ne doit pas être considéré comme une dépense puisque ces mêmes banques devront le rembourser prochainement.

Mais voilà que les médias, en interviewant des gens dans la rue courent après le sensationnel et au lieu d'informer le public sur les réalités des choses, entretiennent dans son esprit le fait que cet argent a bien été dépensé, qui plus est pour venir en aide aux banques - au sens "aux riches financiers qui ont perdu un peu d'argent de poche", et qu'il ne reste plus même quelques millions bien réels pour venir en aide à des entreprises mal gérées - CAMIF - ou qui n'ont pas senti venir la crise - les constructeurs automobiles.

Mais de qui se moque-t-on ? Comment peut-on laisser de telles inepties s'installer dans la tête des gens ? Les médias feraient mieux d'enquêter - du vrai travail d'investigation - pour savoir si les banques ne sont pas en train de jouer cet argent en bourse au lieu de le prêter à leur tour aux entreprises qui ont besoin d'un soutien de leur trésorerie.

vendredi 24 octobre 2008

Tous Comptes Faits 5.0

Hier, j’ai reçu une information de l’éditeur Innomatix annonçant la disponibilité de la version 5.0 de son logiciel phare « Tous Comptes Faits ».

Je suis un fidèle de ce logiciel depuis plus de 10 ans et je ne manque jamais de le mettre à jour à chaque nouvelle version. A mes débuts sur Mac, j’utilisais comme beaucoup de gens un simple tableur pour gérer mes comptes. Rapidement, j’ai compris que rien ne valait un logiciel spécialisé et TCF est vraiment d’une ergonomie remarquable malgré son interface un peu vieillotte. Je devrais dire « était » puisque cette nouvelle version est l’occasion d’une refonte complète de cette interface.

Adieu donc l’environnement graphique de la version 4 qui n’était guère qu’un habillage de la fenêtre de travail. Désormais, on a tous les comptes sous la main grâce à une présentation « à la iTunes ». Passer d’un compte à l’autre est maintenant immédiat avec un petit effet graphique tout à fait plaisant. Et si on veut avoir deux comptes visibles en même temps, on peut ouvrir une autre fenêtre, mais avec tout l’habillage qui prend de la place à l’écran. Il est donc conseillé d’avoir un vrai grand écran.

La fenêtre qui liste les écritures d’un compte n’a pas fondamentalement changé. Il s’agit toujours d’une grille de données très classique. On retrouve donc les mêmes informations que dans la version précédente. Ceci dit, que pourrait-on imaginer d’autre ? Heureusement, les diverses icônes ont aussi changé de look et l’ensemble apparaît réellement rajeuni.

La saisie des écritures se fait comme avant dans une petite fenêtre. Pas de saisie ni de modification directement dans la grille.

Une nouveauté intéressante tout de même : il est possible d’afficher des séparateurs pour mettre en évidence les écritures vieilles de plus d’un mois, celles du mois en cours, de ces derniers jours (pour les opérations passées) et celles à venir dans les prochains jours ou le mois prochain. Bien vu.

Dans le panneau de gauche, on trouve donc les groupes de comptes qu’on peut définir dans le logiciel. A noter que la récupération des données de l’ancienne application s’est faite sans aucune anicroche. En déroulant un groupe de comptes, on liste lesdits comptes, ce qui permet donc d’y accéder d’un clic.

Plus bas, on trouve une section « Affichages » avec tout d’abord les fonctions de suivi de la trésorerie : Liste des opérations, courbe de trésorerie, Rapprochement internet, toutes fonctions qui étaient auparavant affichées dans une fenêtre dédiée. Ces fonctions s’adaptent bien sûr au compte sélectionné plus haut (ou au groupe de compte lorsque c’est lui qui est sélectionné).

Parmi les nouveautés, le logiciel permet d’afficher directement dans une fenêtre de l’application le site de la banque de votre choix, ce qui permet d’aller chercher des relevés internet pour faire le pointage des opérations sans quitter l’application. On peut aussi y récupérer des relevés électroniques et les enregistrer en pièce jointe dans la base de TCF.

Viennent ensuite diverses analyses comme le bilan des dépenses, des revenus, par catégories, par affectations, etc. Toutes choses qui peuvent aider à surveiller ses dépenses.

Un mot sur le mode d’affichage de la trésorerie qui est désormais un outil vraiment remarquable. Vous déterminez d’abord le nombre de mois affichés, de 3 à 24 (ou un nombre quelconque), puis vous faites glisser cette période en la calant sur une date précise. La courbe de trésorerie s’affiche alors dans la partie supérieure de la fenêtre et vous pouvez ajuster l’échelle verticale ou l’échelle longitudinale. En dessous de cette courbe s’affichent les écritures à la date que vous pointez sur la courbe. Vous pouvez ajuster l’espace alloué à l’un par rapport à l’autre.

Et si au lieu d’un compte particulier vous avez sélectionné le groupe de comptes, votre courbe de trésorerie englobe tous les comptes de ce groupe. D’un coup d’oeil, vous voyez donc l’ensemble de votre trésorerie. Vraiment très bien fait.

Reste à vérifier si le logiciel confirmera à l’usage la si bonne impression qu’il donne. Personnellement, je n’en doute pas.

samedi 20 septembre 2008

Externaliser ses photos dans la photothèque

Ma photothèque iPhoto (version 7 d’iLife ’08) a une fâcheuse tendance à grossir au delà de ce que les photos seules occuperait en espace disque. iPhoto m’annonce une taille de photothèque de 11,5 Go alors que la photothèque occupe allègrement plus de 20 Go. Ceci est dû au mécanisme de gestion des originaux de iPhoto et il peut être tentant de les extraire pour ne conserver que les photos modifiées.

Tout d'abord, à l'importation, la photo est placée dans un dossier portant le nom de l'événement (peut-être un nom par défaut) dans le dossier de l'année de la photo lui même dans le dossier Originals.

On aura donc, par exemple : "iPhoto Library/Originals/2008/Test/Photo.jpg"

A la moindre modification, la photo est dupliquée dans un autre dossier "Modified". Par exemple : "iPhoto Library/Modified/2008/Test/Photo.jpg"

laissant l'original à sa place pour permettre de la restaurer.

A noter qu'une option d'iPhoto permet de ne pas copier les images originales dans la bibliothèque. Seules les images modifiées y sont copiées. A la place de l’original dans la photothèque, iPhoto crée un alias.

Si on supprime purement et simplement de la photothèque les dossiers des photos originales, iPhoto ne permettra plus qu’on accède aux modifications des photos (seule la visualisation est possible). Il faut donc conserver la possibilité de « re-connecter » les originaux à la photothèque.

Soit donc, on remplace chaque photo originale par un alias, les originaux étant alors stockés ailleurs (externalisés). Cette opération n’est envisageable que s’il n’y a pas beaucoup de photos ou alors, il faut l’automatiser avec un script.

Soit on supprime les photos originales et on modifie le catalogue pour y indiquer le nouveau chemin d’accès aux originaux. Ce fichier catalogue se trouve à la racine de la photothèque; il se nomme « AlbumData.XML » On peut le modifier avec TextWranger, un éditeur de texte gratuit et très puissant qui permet de faire des remplacement multiples.

Voici la structure d’un enregistrement d’une image dans ce fichier :

<dict>
<key>MediaType</key>
<string>Image</string>
<key>Caption</key>
<string>Paris : Ile de la Cité</string>
<key>Comment</key>
<string></string>
<key>GUID</key>
<string>73A7CEDD-9A1C-4608-804F-4A549F9AE4A1</string>
<key>Aspect Ratio</key>
<real>0.750000</real>
<key>Rating</key>
<integer>0</integer>
<key>Roll</key>
<integer>65</integer>
<key>DateAsTimerInterval</key>
<real>88005763.000000</real>
<key>ModDateAsTimerInterval</key>
<real>90787562.270161</real>
<key>MetaModDateAsTimerInterval</key>
<real>241479269.408358</real>
<key>ImagePath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Modified/2003/Île de la Cité/DSC00036.JPG</string>
<key>OriginalPath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Originals/2003/Île de la Cité/DSC00036.JPG</string>
<key>ThumbPath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Data/2003/Île de la Cité/DSC00036.jpg</string>
<key>Keywords</key>
<array>
<string>22</string>
<string>9</string>
</array>
</dict>



On voit que le catalogue conserve le chemin de l’image modifiée, celui de l’image originale et celui de la vignette pour l’affichage en réduction. Le chemin de la photo originale peut donc être en fait celui d’un alias qui pointe sur la vraie photographie.

Si on veut vraiment externaliser les originaux, il faut modifier les chemins d’accès dans ce fichier. Comme ces chemins commencent par la même chaîne : « /Users//Pictures/iPhoto Library/Originals », il est facile de la modifier en une seule commande dans l’éditeur, par exemple par : « /Volumes//Photos originales » à la condition bien sûr de conserver le classement de iPhoto (par années puis par événements).

Donc, le plus simple est de recopier (déplacer) les dossiers à l’intérieur de Originals, puis de modifier le fichier AlbumData.xml. Ensuite, on peut supprimer les originaux.

Par la suite, lorsqu’on ajoute des photos à la photothèque, il faut, soit conserver le mécanisme des alias (et avoir indiqué au logiciel de ne pas importer les photos dans la photothèque), soit recommencer l’opération ci-dessus à chaque importation.

Ecrire sur des disques NTFS

Par défaut, Mac OS X n’est capable que de lire des disques formatés en NTFS, le format habituel par défaut des PC sous Windows XP et ultérieurs. Il existe des solutions payantes ou gratuites pour ajouter à notre système la possibilité d’écrire sur ces disques.

Tout d’abord, il faut installer MacFUSE. MacFUSE est un Framework qui ajoute à Mac OS X une base pour la gestion de disques dans toutes sortes de formats. On le trouve dans les projets de développement en open source de Google.

Après avoir installé ce package, il faut également installer NTFS 3G qui complète MacFUSE en y apportant la gestion du format NTFS. Ce développement est également un projet en open source chez SourceForge.

Après cette installation qui se passe sans problème, il faut redémarrer l’ordinateur.

Dès lors, vous êtes capable de lire mais aussi d’écrire sur des disques NTFS.

samedi 13 septembre 2008

Tradition républicaine

Ceux qui veulent que rien ne change ont pour seul leitmotiv la sacro-sainte "Tradition républicaine" ou les "Acquis sociaux". En fait, ce sont avant tout des conservateurs, attardés mentaux et rétrogrades. Contradictoirement, ils vont utiliser les media modernes pour dispenser leur anachronisme de pensée. Car, comment doit-on considérer autrement que par de l'immobilisme insensé, ceux qui se réfèrent comme une immuabilité intangible à ce qui a été décrété il y 100 ans ? La société bouge, change, en bien ou en mal mais là n'est pas la question. Ou plutôt si, elle est là, justement : comme la société n'évolue pas comme ils l'entendent, ils se réfèrent à des valeurs passéistes pour refuser le changement au lieu d'oeuvrer pour un autre futur. C'est tellement commode d'invoquer la "Tradition républicaine".

mercredi 10 septembre 2008

Mes réglages SilverFast pour les diapositives

Après pas mal d’essais et plusieurs dizaines de diapositives scannées, j’ai retenu un réglage standard pour obtenir un résultat satisfaisant.

Dans un premier temps, j’avais choisi comme support de l’original le type « positif » avec dans certains cas, des résultats médiocres, notamment lorsque la photo est sous-exposée : les zones d’ombre sont trop souvent de vulgaires trous noirs sans plus aucun détail.

J’ai alors tenté le type Kodachrome, bien que mes diapositives ne soient pas de cette marque. Les résultats obtenus sont généralement beaucoup plus satisfaisants.

Parmi les outils de correction des images, je n’ai conservé que la correction AACO (Auto Adaptive Contrast Optimization) qui est censé corriger les forts écarts de contraste, mais sans grande conviction sur son efficacité. En fait, je ,e l’ai conservé que parce qu’il ne prend pas trop de temps lors du traitement. J’ai fait divers essais en ce qui concerne les autres outils (notamment ceux qui nécessitent plusieurs passages du scanner) et je n’ai pas observé de différences fondamentales sur le résultat.

Pour le cadrage, j’ai opté pour cadrer le plus large possible et de faire le re-cadrage dans iPhoto où cette opération est beaucoup plus facile à réaliser.

Ensuite, j’ai réglé la résolution sur 2400 ppi. Après conversion dans iPhoto en 72 ppi, ça me donne environ le poids d’une photo en 7 MPixels, soit de l’ordre de 3 Mo











Image 2

Image 1

Image issue du logiciel Silverfast

Image après conversion dans iPhoto


Un scan en 1800 ppi pourrait s’avérer suffisant (photo en 4 MPixels). J’ai choisi 2400 ppi pour me garder une marge si je décidais de re-cadrer la photo. Déjà rien que la suppression des bords noirs que me laisse le scan fait passer la photo à 6 MPixels. Mais parfois, je re-cadre pour ne retenir que la partie intéressante de la photo; elle peut alors descendre à 3 Mpixels.








Image 2

Pour lancer le scan lui-même, je fait appel à Scan Pilot qui permet de vraiment limiter les interventions à chaque photo.

Dans Scan Pilot, je n’ai conservé que la pré-visualisation, suivie d’une correction automatique de l’image (histogramme) plus efficace que celle de iPhoto, puis de l’enregistrement de l’image. La pré-visualisation me permet de vérifier l’intérêt de la photo; le logiciel me demandant où je veux enregistrer l’image, je peux éventuellement annuler pour passer à la suivante ou même revenir sur les réglages spécifiquement pour cette photo de manière à tenter d’obtenir un meilleur résultat.

Le traitement d’un lot de photos est alors assez rapide :


  • positionnement de la photo sur le scanner


  • lancement du scan avec Scan Pilot


  • après la prévisualisation et la correction automatique, choix du nom et de l’emplacement du fichier; si tout va bien, il suffit de cliquer sur « Enregistrer » ou d’appuyer sur « Entrée »


Cette séquence est répétée autant de fois qu’il y a de photo dans le réceptacle (jusqu’à 4 diapositives ou 6 négatifs)

dimanche 7 septembre 2008

Dossiers invisibles dans le Finder

En consultant le contenu de ma bibliothèque iPhoto (depuis iLife ’08, cette bibliothèque est un package dont on peut afficher le contenu avec le menu contextuel), je me suis rendu compte que certains dossiers étaient invisibles. Ca ne nuit pas au fonctionnement du logiciel, mais il n’est pas possible de les explorer dans le Finder. Voici comment faire pour les rendre à nouveau visibles.

Un dossier (ou un fichier) est masqué si son nom commence par un « . ». C’est une règle sous unix et Mac OS X l’utilise pour nous empêcher de faire de bêtises. Pour voir ces fichiers, il existe une commande dans le Terminal ou vous pouvez utiliser le logiciel Onyx qui dispose d‘une option pour afficher/masquer ces fichiers invisibles.

Une autre façon de procéder, est d’utiliser le bit d’invisibilité du fichier ou du dossier.

La commande unix « ls -l» dans le terminal permet d’afficher des informations sur les éléments listés. Après le « d » qui indique un répertoire (ou « - » pour un simple fichier), vous trouvez les droits sur le fichier ou le répertoire : 3 groupes (propriétaire, groupe et les autres) de 3 flags (lecture, écriture et exécution). Immédiatement après, vous pouvez voir un caractère « @ » qui indique que l’élément est invisible (son bit d’invisibilité est armé)

0 drwxr--r--@ 20 famille  staff   680  7 sep 13:26 2008



La commande chflags dans le Terminal (Leopard) permet d’armer ou de désarmer ce bit.

chflags hidden <nom du répertoire ou du fichier>
chflags nohidden <nom du répertoire ou du fichier>



La commande « ls -l » montre alors

drwxr--r--  20 famille  staff  680  7 sep 13:26 2008



Le « @ » a disparu. Le fichier ou le dossier est à nouveau visible dans le Finder.

samedi 30 août 2008

Déplacer des photos dans un événement existant

Il arrive souvent qu’on ait des photographies à placer dans un événement existant. Voici quelques astuces pour faciliter ce travail.

Quand on importe de nouvelles photos dans iPhoto version 7, le logiciel crée un événement sans titre avec une date qui peut être extraite des données EXIF des fichiers images ou sinon avec la date système au moment de l’importation.

Si la date de ce nouvel événement est proche de l’événement existant où vous voulez les placer, alors il n’y a pas de problème. Dans la vue par événements, vous faites glisser le dernier créé et vous le déposer sur l’événement en question. Les photos y seront déplacées.

Mais si les deux dates sont éloignées, ce peut être laborieux de faire défiler les événements jusqu’à trouver celui qui va recevoir les nouvelles images. Et le risque n’est pas négligeable de mettre par erreur les images dans un événement voisin.

Image 2
Il y a une méthode beaucoup plus simple et plus sûre. Les photos que vous voulez déplacer sont dans la vue « Dernière importation » parmi les vues « RECENTS ». Si vous ouvrez l’événement qui doit recevoir vos photos, il apparaîtra également dans la liste des vues « RECENTS ». Il ne vous reste plus qu’à afficher les images à classer et à les faire glisser à gauche sur la vue de l’événement où vous voulez les y mettre.

Et si les photos à déplacer ne sont pas issues d’une importation récente, mais disséminées dans d’autres événement, cette méthode est objectivement la seule à appliquer. Il suffit en effet de marquer les photos à déplacer (les « signaler »). Ces photos marquées sont alors regroupées dans la vue « Signalées » et vous pouvez procéder de la même façon que précédemment pour les déplacer dans l’événement de votre choix.

jeudi 28 août 2008

plustek OpticFilm 7300

Je recherchais une solution pas trop chère pour numériser mes anciennes photographies argentiques afin de compléter ma photothèque iPhoto. La numérisation des photos tirées sur papier aurait pu être suffisante si les photos n’avaient pas été collées dans des albums; et puis, il a a les diapositives. Il me fallait donc une solution permettant de numériser les négatifs et les diapositives.

Ayant déjà un scanner à plat, je n’envisageais pas d’en acquérir un autre permettant de scanner les transparents. J’ai donc cherché du côté des scanners spécialisés. Par ailleurs, je ne voulais pas non plus que le prix de cet appareil atteigne des sommets, mon besoin n’étant pas du tout celui d’un professionnel.

J’aurais pu d’ailleurs confier le travail à un photographe. Une enseigne comme Phox propose ce service pour un côut de 8 € les 24 photos. Pour un ensemble de 1000 photos, ça me reviendrait à un peu plus de 300 €. Mon budget était donc de cet ordre pour que l’affaire soit rentable en tenant compte du fait qu’un appareil dédié est plus souple, n’ayant pas besoin de pré-sélectionner les photos réellement intéressantes avant de les confier au photographe.

Exit donc les scanners Nikon, sans doute très bien, mais qui ne correspondent pas à mon besoin ni à mon budget.

Je me suis donc orienté vers les appareils grand public de la marque plustek. Cette marque propose d’ailleurs toute une gamme allant de moins de 200 € jusqu’à 500 €. Encore fallait-il que l’appareil soit compatible Mac. Qu’est-ce que ça signifie d’ailleurs ? Ils sont tous connectables en USB et ne nécessitent qu’un logiciel capable de le piloter. Or dans la gamme plustek, en dehors de quelques aspects techniques qui les différencient, tous sont fournis avec une application SilverFast de Lasersoft Imaging et selon le modèle, cette application est ou non compatible avec Mac OS (la gamme OpticFilm 7200). Il ne reste alors que les modèles 7300 et 7500, ces derniers étant à vocation plus professionnelle et sont nettement plus chers. Le modèle 7300 ne coûte que 250 €; il est compatible Mac et correspond parfaitement à mon besoin.

Sitôt dit, sitôt fait, je le commande et quelques jours plus tard, il m’est livré.

L’appareil n’est pas très volumineux ni lourd et il peut facilement être posé à côté de l’ordinateur. Il est fourni avec un câble d’alimentation (sans prise de terre) et un câble USB. Les négatifs ou les diapositives doivent être positionnés dans l’un des caches fournis et cela se fait sans problème. Attention toutefois : le passage des vues se fait manuellement et latéralement de droite à gauche quand on regarde l’appareil; il faut donc prévoir un peu d’espace de part et d’autre pour cette manoeuvre. Sur le dessus de l’appareil, un lampe en rétro-éclairage permet de voir la diapositive comme sur une table de lumière; très pratique pour en vérifier le contenu.

L’installation du logiciel SilverFast est simple. Il est recommandé de télécharger la dernière version sur le site de l’éditeur. Pour ça, vous devez vous inscrire sur le site avec le code de licence qui figure sur la boite fournie avec le scanner. La seule difficulté - parce que le message n’est pas clair - est qu’il faut insérer le CD au moment où vous entrez le code de licence pour déverrouiller le logiciel. Heureusement le support de l’éditeur est rapide et efficace : ils ont répondu même dans la soirée à la question que je leur ai posée sur le site.

Ce logiciel est parfois présenté comme difficile d’accès à cause des nombreux réglages. En fait, on peut se contenter de quelques réglages simples sans se prendre la tête avec des sophistications inutiles.

La première question à se poser est quelle résolution adopter pour les photos obtenues. Le scanner peut aller jusqu’à 7200 dpi, ce qui donne des fichiers énormes pour des tirages gigantesques. La dimension de l’image restant à celle du négatif, soit 24 x 36 mm environ, il faut compenser cette taille par une résolution plus élevée que le classique 72 dpi. Après quelques essais, j’ai opté pour une résolution de 1800 dpi, ce qui donne des fichiers JPEG d’environ 2 Mo en top qualité. Ca correspond à des photos d’un appareil de 4 Mpixels, largement suffisant pour même envisager des tirages papier.

Ensuite, on peut appliquer divers traitements à l’image dans le but de l’améliorer. Le plus simple est de tester ces fonctions et de ne retenir que celles qui semblent les plus pertinentes. Certaines fonctions par exemple nécessitent plusieurs passes et rallongent d’autant le temps de la numérisation. Celui-ci demeure toutefois acceptable et tout se passe en un seul clic.

J’ai déjà indiqué que le passage des vues se fait manuellement. Le support à diapositive peut en contenir 4 au maximum et le support à négatifs peut porter des bandes allant jusqu’à 6 photos. J’ai des vieux films dont les négatifs m’étaient livrés non coupés; il faudra donc jouer avec les ciseaux.

Le positionnement des diapositives est simple et rapide : l’emplacement prévu a exactement la taille standard et chaque vue est parfaitement maintenue. Pour les films à négatif, c’est un peu plus délicat : il n’y a que quelques repères pour guider le film et il faut positionner la bande de manière à faire coïncider la séparation des vues avec les cadres qui délimitent ces mêmes vues su le support. Parfois, la bande est un peu courte et le positionnement n’est pas aisé. Ensuite, il faut refermer le support pour que la bande soit maintenue et cela cause parfois un léger glissement de ladite bande; il faut alors essayer de la re-positionner sans l’abîmer. Parfois aussi, la bande de négatifs est incurvée si elle a été enroulée sur un support en carton (dans le temps, ça se faisait) et ça non plus ne facilite pas le positionnement. Heureusement, au bout d’un moment, on prend le coup et tout se passe assez bien.

Le logiciel SilverFast permet de traiter chaque vue indépendamment pour par lot. Le choix par lot est parfait pour enchaîner les numérisations puisqu’on fixe à l’avance le début du nom des fichier et le reste est complété par le logiciel qui incrément un compteur.

Par contre, il est important de prendre le temps d’afficher une pré-visualisation avant la numérisation de chaque vue car il peut être nécessaire de rectifier le cadre qui délimite la zone à scanner. A moins de définir un cadre assez large et d’accepter des zones noires autour des photos, quitte à les rectifier après coup dans iPhoto ou tout autre logiciel. Dans ce cas, le traitement d’un lot est rapide :
- placer la vue dans le scanner
- lancer le scan
- valider le nommage du fichier
- passer à la vue suivante

J’ai commencé le travail par les diapositives et je dois dire que je suis satisfait du résultat.


dimanche 24 août 2008

Cloture des jeux olympiques à Pékin

Ainsi donc, les français auront terminé ces jeux en beauté avec une ultime médaille d'or bien méritée en Hand-Ball. Comme d'habitude, les médailles françaises ont été en grande partie inattendues ou en tous cas peu médiatisées avant les épreuves. Ce n'est pas forcément un mal à la condition que les fédérations non "récompensées" se remettent en cause, ce qui est loin d'être le cas.

Côté organisation, les chinois ont vraiment assuré : tout était presque parfait, nonobstant quelque zèle pour appliquer le règlement. Prenons-en de la graine.

La France termine au 10è rang selon le classement officiel par nombre de médailles d'or, puis d'argent et enfin de bronze. En nombre total de médailles, la France se classe au 7e rang avec 40 médailles. Mais si on établit un classement pondéré en donnant, par exemple, 10 points à une médaille d'or, 3 points à une médaille d'argent et 1 point à une médaille de bronze, alors la France se classe au 8e rang.

Restaurer un compte administrateur sous Leopard

Il m’est arrivé d’avoir à dépanner un Macbook dont le seul et unique compte n’avait pas les droits d’administrateur (le compte est devenu un compte « standard »). Voici comment j’ai procédé.

Si on essaie de modifier les données du compte dans les préférences système, Mac OS X demande de s’identifier avec un compte d’administration. Malheureusement, ce compte n’existe plus puisque le seul compte a justement perdu ses droits d’administrateur.

Tout d’abord, il faut démarrer avec le DVD du système (touche « C » au moment du boot). Bien sûr, il n’est pas question de réinstaller le système, mais on va utiliser une fonction permettant de ré-initialiser le mot de passe des comptes.

Dans le menu « Utilitaires », sélectionnez l’option « Réinitialisation du mot de passe ». Dans le dialogue affiché à l’écran, il y a deux options : ré-initialisation du mot de passe du compte de l’utilisateur et ré-initialisation du mot de passe du compte « root ». Ré-initialiser le mot de passe du compte de l’utilisateur n’a aucun intérêt puisque ce compte n’a plus les droits d’administration. C’est celui du compte « root » dont il faut s’occuper. Ce compte spécial est aussi appelé « super-administrateur »; il a beaucoup plus de droits qu’un simple compte, même avec des droits d’administrateur. Donc, modifiez le mot de passe de ce compte, éventuellement en le mettant à blanc (attention toutefois si votre ordinateur tombe entre de mauvaises mains, il n’y a aura rien pour empêcher l’accès à des données confidentielles).

Ceci fait, redémarrez normalement l’ordinateur avec votre compte habituel. Dans les préférences système, dé-verrouillez l’accès à votre compte en utilisant le compte « root » et le mot de passe que vous avez saisi précédemment.

Dès lors, il vous est possible de modifier votre compte et de le transformer à nouveau en compte administrateur.

jeudi 21 août 2008

Guillaume Musso - Parce que je t'aime

Un peu à la manière du cinéaste Claude Lelouch, Guillaume Musso bâtit son roman autour de personnages qui n'auraient rien en commun si ce n'est justement que tout les relit autour d'un drame. La structure du roman est fondée sur de nombreux flash-backs qui éclairent ces liens insoupçonnés; pour l'un d'eux, la surprise est totale jusqu'au dénouement. La thérapie de groupe qui va leur permettre de se re-construire est introduite de manière particulièrement habile dans la trame de l'histoire. Au final, un des meilleurs romans de cet écrivain décidément très talentueux.

lundi 18 août 2008

Jean Teulé - le magasin des suicides

Ce roman est une petite merveille de littérature. Le sujet peut paraître macabre et de mauvais goût, mais l'humour est présent à chaque page. Les personnages ressemblent à la famille Groseille du film "La vie est un long fleuve tranquille" : grotesques mais tellement attachants.

vendredi 15 août 2008

Marc Levy - Les enfants de la liberté

Sortant de ses romans à la limite du fantastique, Marc Levy nous entraîne ici dans la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la résistance. Il raconte avec le même talent la vie et la mort de jeunes gens étrangers mais qui se battent pour la liberté de leur pays d'adoption. Le très jeune âge des protagonistes rend le récit particulièrement attachant. L'auteur mêle habilement des événements réels à ses personnages de fiction, les plaçant même au coeur de l'action résistante.

lundi 4 août 2008

Paul Auster - La nuit de l'oracle

Ce roman commence par raconter la genèse d'un roman. Une histoire dans l'histoire; et pour rendre les choses plus compliquées encore, le point central de cette narration est un roman dont le héros a hérité. Par ailleurs, de nombreuses notes de bas de page faisant office de flash-backs s'étendent en fait sur plusieurs feuillets, ce qui ne rend pas la lecture des plus faciles à suivre. Et puis l'histoire initiale tourne au drame familial qui manque un peu de force. Malgré tout, un roman agréable à lire.

lundi 21 juillet 2008

Jack Lang a fait voter la réforme constitutionnelle

La réforme constitutionnelle est passée au congrès de Versailles avec une seule voix de plus que la majorité des 3/5 requise.

Or, Jack Lang a dit qu'il considérait cette réforme comme une avancée malgré tout - vu qu'elle reprend bon nombre de modifications demandée par la gauche en général, les socialistes en particulier. De ce fait, il n'a pas caché qu'il la voterait quand bien même il serait le seul socialiste à le faire.

On peut donc en conclure que c'est lui qui a fait passer le texte. Il va sans doute devoir s'en expliquer avec ses camarades.

De toutes façons, ils sont tellement tous nuls à gauche, qu'il ferait mieux de changer de camp tout de suite.

Sarkozy phagocyte les médias ? Le pouvoir de la désinformation

On parle beaucoup, en termes de reproches, de la soi-disant main-mise des médias par Sarkozy.

Personnellement, je ne trouve pas que la majorité actuelle soit si présente dans les médias et plus particulièrement de Sarkozy. Au contraire, la plupart des grands médias d'opinion nous abreuve d'interview de personnalités socialistes qui jacassent comme des pies afin d'occuper un terrain qu'ils ont perdu il y a un an.

Des people-istes qui s'arroge le titre de journaliste assènent des contre-vérité à tout instant, ne laissant ensuite même plus la parole aux politiques qui d'ailleurs ne savent même plus comment rectifier le tir tellement la désinformation est devenue la règle.

Et je ne parle pas de certaines émissions - sur le service public !!! - qui matraquent notre président en le mettant en scène, lui et ses proches, dans des caricatures ou des parodies absolument hallucinantes de manque de respect que c'en devient grotesque. Ruquier dans son émission du samedi soir est d'une lourdeur de "beauf"qui témoigne d'un manque manifeste de créativité et de savoir-vivre. Quand à la nouvelle mini-série d'avant 20h, elle est d'une nullité affligeante, même pas correctement réalisée. C'est vraiment le règne de la télévision bas de gamme qui ne donne pas envie de laisser ce service public moribond survivre plus longtemps. Aucun intérêt dans ces conditions à conserver un service public aussi affligeant.

dimanche 20 juillet 2008

De la consommation électrique des périphériques sans fil

Apple fournit de magnifiques périphériques sans fil (clavier et souris « Mighty Mouse ») utilisant la technologie Bluetooth. Ils fonctionnent parfaitement bien, mais qu’en est-il de leur consommation électrique ?

Après quelques mois d’utilisation, je puis affirmer que ces périphériques sont plutôt voraces en énergie. Ce n’est pas spécifique à ceux d’Apple, mais inhérent à la technologie Bluetooth.

La souris « Mighty Mouse » fonctionne avec 2 piles AA qu’il faut changer environ toutes les 6 semaines.

Le clavier fonctionne avec 3 piles AA qui durent environ 4 mois. En tous cas, je viens de les changer et c’est la première fois depuis que je possède ce clavier.

Le gros avantage toutefois de la technologie Bluetooth, c’est l’absence réelle de fils. Avec des modèles à infrarouge, il y a généralement une base connectée à l’ordinateur via l’USB et même au secteur. Au final, on se retrouve avec plus de fils qu’un simple ensemble clavier/souris branchés en USB.

Pour éviter d’avoir à acheter des piles trop régulièrement, on peut sans doute envisager de les remplacer par des piles rechargeables. Il convient toutefois de faire attention à la tension, généralement plus faible, de tels accus.

mercredi 16 juillet 2008

Utiliser un autre serveur pour l'envoi de courrier

Pour l’envoi de courrier électronique à partir du logiciel de messagerie, il est d’usage d’utiliser le service SMTP du prestataire d’accès à Internet. D’ailleurs, celui-ci en bloque l’usage si l’ordinateur n’est pas connecté par leur intermédiaire. Ainsi, par exemple, il n’est pas possible d’utiliser le serveur SMTP d’Orange si on est connecté via Free et réciproquement.

D’une part, les serveurs SMTP des prestataires d’accès ne sont pas particulièrement sécurisés. D’autre part, lorsque vous utilisez un ordinateur portable qui est connecté à Internet via un accès que vous « empruntez », il est probable que vous aurez du mal à envoyer du courrier.

Heureusement, il existe des alternatives.

La première possibilité est d’installer un serveur de courrier sur l’ordinateur lui-même. Sur Mac, le service standard postfix est présent et il suffit de l’activer, soit en tripatrouillant les fichiers de configuration (voir), soit en utilisant un utilitaire dédié; par exemple, Mail Serve for Leopard de CuteEdge (voir), payant, mais suffisamment bon marché pour que ça en vaille la peine.

Avec cette méthode, vous arriverez rapidement à un résultat, c’est-à-dire que vous arriverez à expédier des mails. Par contre, si vous n’y prenez pas garde, ces mêmes courriers risquent de ne pas arriver à destination. Vous maudirez Internet, alors qu’en fait, c’est parce que les serveurs d’acheminement de vos mails les trouveront suspects et les rejetteront sans crier gare. Pourquoi ? tout simplement parce qu’en envoyant vous-mêmes vos mails, vous vous faites passer pour ce que vous n’êtes pas : un partenaire dûment référencé dans les tables DNS de l’internet.

L’autre méthode consiste à utiliser un service d’envoi de courrier indépendant des prestataires d’accès.

Par exemple, vous pouvez utiliser le service de google (smtp.gmail.com). Il doit être configuré avec le mode SSL (authentification par mot de passe, celui-ci étant crypté lors des échanges avec le serveur). Vous indiquez le port 587 et votre adresse de courrier chez Google. Le mot de passe vous sera de toutes façons redemandé lors de la première connexion pour un envoi de courrier :

Pasted Graphic

J’ai toutefois rencontré un problème très curieux avec ce service d’envoi : lorsque votre correspondant répond à votre mail, l’adresse à laquelle cette réponse est envoyée n’est autre que votre adresse Google Mail !!!! Une façon d’éviter ce problème est d’indiquer systématiquement une adresse dans le champ « Répondre à », mais Mail ne permet pas de l’indiquer par défaut; c’est un peu exaspérant.

Je me suis alors tourné vers le service d’OVH qui héberge mon site web. Le principe est le même : on indique comme adresse du serveur smtp ssl0.ovh.net sur le port 465 (afin de bénéficier de la connexion sécurisée avec le serveur) et on active l’authentification par mot de passe en saisissant une adresse de courrier chez OVH.

Pasted Graphic 1

Ce serveur d’envoi fonctionne parfaitement et ne présente pas l’inconvénient du service de Google.


dimanche 13 juillet 2008

Quick Look

Mac OS X Leopard propose une fonctionnalité particulièrement intéressante : l’aperçu rapide du contenu des fichiers

apercu

Lors de votre navigation dans le système de fichier, vous pouvez à tout moment appuyer sur la barre d'espace. le document sélectionné est alors pré-visualisé dans une fenêtre du plus bel effet. Il faut bien sûr que le système sache présenter le contenu dudit document. Ca marche donc très bien avec des fichiers standards, des images, et même des documents Office 2008.

Ceci dit, on trouve sur Internet de plus en plus de petits modules qu’il suffit de glisser dans le dossier « Quick Look » de la Bibliothèque (du système ou de l’utilisateur) pour étendre la liste des fichiers dont on peut apercevoir le contenu.

archive

Par exemple, on peut ainsi voir le contenu des dossiers, des archives (zip et autres), des fichiers Flash Video, etc. On trouve aussi des modules qui permettent d’améliorer la présentation de certains type de fichiers, tels que les fichiers XML ou les fichiers sources de développements.

syntaxe

Voici un site qui recense pas mal de ces modules disponibles sur le net : QLPlugins

dimanche 29 juin 2008

Après-midi musicale

Nous avons passé l'après-midi à Saint-Rémy-les-Chevreuses, dans le parc du château de la Fondation Coubertin où étaient organisés des ateliers de "Musique en Seine" : en différents endroits du domaine, des élèves d'écoles de musique de la région nous ont fait entendre leurs talents.

L'après-midi s'est terminée par un magnifique concert du quatuor Modigliani (Quatuor de Debussy) accompagné du pianiste Eric Le Sage (Quintette de Brahms).

Malheureusement, ce genre de manifestation attire aussi des parents avec leurs gamins qui se soucient peu de ce qui se passe, mais aussi des petits vieux qui baillent d'ennui au bout de cinq minutes et jacassent à qui mieux-mieux ou des cadres stressés qui se donnent de l'importance en faisant sonner leur téléphone. Après tout, c'est en plein air et pas dans une salle de concert, alors pourquoi s'en priver ?

samedi 28 juin 2008

Installation de Léopard : repartir sur de bonnes bases

Mon nouvel ordinateur mac Mini était livré pré-installé avec Tiger. Leopard était livré sur un DVD. Je m’étais contenté de l’installer par dessus Tiger en me disant que cette version préliminaire n’avait pas eu le temps d’être polluée par des années d’utilisation.

Mal m’en a pris car assez rapidement, les dysfonctionnements sont apparus : des applications qui se bloquent et pire que tout : le système entier qui finit par ne plus répondre à mes sollicitations.

Après 3 mois d’hésitations, je me suis décidé à tout réinstaller avec reformatage du disque.

Bien m’en a pris, car j’ai tout de suite constaté que le système est beaucoup plus réactif et surtout que les plantages ont disparu.

En conclusion : ne jamais installer une nouvelle version du système Mac OS X par dessus l’ancienne version. Il est largement préférable, même si ça prend plus de temps, de repartir sur des bases saines.

dimanche 22 juin 2008

Mettre des mots-clés dans iPhoto

iPhoto 08 a grandement amélioré la saisie des mots-clés et leur affectation aux images de la photothèque.

Première nouveauté de iPhoto 08, il est possible maintenant d’afficher les mots-clés en dessous des photos. Dans le menu « Présentation », il faut simplement activer cette option dans le menu présentation (ou
⇧⌘K)


presentation

Vous pouvez alors ajouter directement des mots-clés sur la photo que vous avez sélectionnée. La fenêtre d’affiche des mots-clés est en effet éditable et autorise la saisie directe. Cette saisie est assisté, c’est-à-dire que si vous tapez le début d’un mot-clé existant, iPhoto complète tout seul cette saisie.

Pour une saisie de mots-clés applicable sur plusieurs photos en même temps, il faut passer cette fois par le dialogue de gestion des mots-clés. Ce dialogue peut être affiché avec l’option « Afficher les mots-clés » du menu « Fenêtre ». Quand le dialogue est affiché, cette option devient « Masquer les mots-clés » :

afficher_motscles masquer_motscles

Le dialogue des mots-clés est séparé en 2 parties : en haut les mots-clés avec un raccourci-clavier et en bas, ceux qui n’en ont pas. Lorsque vous ajoutez un mot-clé, iPhoto regardera si l’une des lettres du mot peut-être utilisée comme raccourci-clavier et dans ce cas, il l’assignera automatiquement. Inutile de vous recommander de ne pas vous soumettre à ce diktat et décidez par vous-mêmes quels mots-clés vous semble dignes d’être accessible par un raccourci-clavier que vous choisirez.

Un bouton « Modifier les mots-clés » vous permet d’en afficher la liste, de modifier le texte d’un mot, d’ajouter ou de supprimer un mot et donc, bien sûr d’ajouter ou de supprimer un raccourci-clavier.

N’oubliez pas de sélectionner les photos auxquelles vous voulez associer un ou plusieurs mots-clés avant de cliquer sur les boutons du dialogue. Cette sélection peut être faite sans fermer le dialogue qui reste actif au premier plan.

Si un mot-clé est déjà assigné à une ou plusieurs photos de la sélection, le bouton est surligné en bleu avec un petit tiret devant le texte pour montrer que le mot-clé n’est pas assigné à toutes les photos. Un clic assigne le mot-clé; un autre clic supprime le mot-clés pour la sélection.

samedi 14 juin 2008

Imprimante multifonction Epson DX7450

Mon imprimante à jet d’encre commençait à donner des signes de faiblesse après 4 ans de bons et loyaux services. Je l’ai remplacée, et mon scanner Epson Perfection par la même occasion, par un multifonction Epson DX7450 qui présente l’avantage d’occuper moins de place et avec moins de fils.

Ce modèle est plutôt compact et il ne tient pas beaucoup de place en hauteur. Il faut néanmoins prévoir suffisamment d’espace pour ouvrir le capot du scanner.

A l’ouverture de l’emballage, on constate qu’il n’y a finalement pas grand-chose à l’intérieur. Et pas de câble USB, une mauvaise habitude prise par certains fabricants pour économiser quelques euros. Oui, mais celui qui n’a pas de câble à portée de main peut être très frustré s’il ne peut tout simplement pas utiliser son appareil. Bref, je reprends le câble de l’ancienne imprimante et le tour est joué.

L’insertion des 4 cartouches fournies (noir, magenta, jaune et cyan) se fait sans difficulté. Il faudra que je ne tarde pas trop à en approvisionner des nouvelles si comme je le pense celles-ci sont de faible capacité.

Dès que l’imprimante est prête, je teste la fonction de photocopie, couleur ou noir et blanc au choix, qui est utilisable même sans être connectée à l’ordinateur. Tout se passe sur le panneau de commande de l’appareil : sélection du format de l’original - par défaut A4 - puis choix du nombre de copies et enfin, lancement de la copie. Le résultat est rapide est impeccable même si l’imprimante fait un peu un bruit de casserole.

Sitôt le cordon USB connecté, je me dépêche de ne pas insérer le CD-Rom fourni. Je ne fais aucune confiance à la ... des pilotes qui s’y trouvent, surtout s’agissant du dernier système Mac OS X Leopard, et je préfère aller directement sur le site d’Epson pour télécharger ce qui convient. Je me contente de récupérer les programmes pour scanner et pour imprimer que j’installe illico.

Il ne me reste plus qu’à modifier l’imprimante sélectionnée dans le système qui est du reste immédiatement reconnue et configurée. A noter que pour ajouter une imprimante, cela peut se faire directement dans le dialogue d’impression, mais pour enlever l’ancienne, il faut ouvrir les préférences de fax et d’impresssion dans les Préférences Système.

Le test suivant fut de scanner un document. L’installation des pilotes fournis par Epson m’a permis de retrouver l’appel TWAIN dans Graphic Converter. Je l’avais perdu depuis que j’ai mon nouvel ordinateur car je m’étais contenté des pilotes fournis avec Mac OS X pour mon Espon Perfection. Ceci dit, scanner avec le logiciel d’Apple Transfert d’images est parfaitement fonctionnel et ne justifie pas vraiment qu’on installe d’autres choses.

Sitôt l’acquisition faite et ouverte dans Aperçu, je l’imprime pour m’assurer que la fonction imprimante fonctionne correctement. La première impression qu’il s’agit d’un appareil un peu bruyant est confirmée, mais bon, je ne l’utilise pas non plus toutes les 5 minutes.

Il me restera à juger de l’intérêt de cet appareil à l’usage, notamment pour l’impression en mode photo (il répond à la norme Pict Bridge et on peut y brancher un appareil photo ou y insérer des cartes mémoire de différents formats.

Bref, un multifonction rapide, efficace et qui donne de bons résultats.

jeudi 5 juin 2008

Refonte de mon site web

A l'occasion de la sortie de la nouvelle version du logiciel RapidWeaver - avec lequel ce site a été construit - j'en ai profondément remanié la structure. J'ai tout d'abord choisi un autre thème, puis j'ai fait le ménage dans les diverse pages, les supprimant ou les regroupant. J'espère qu'ainsi mon site sera moins brouillon et donc plus attractif.

dimanche 1 juin 2008

Pouvoir d'achat en berne

Le prix trop élevé des écrans plasma et de l'iPhone nuisent au pouvoir d'achat des ménages. Mais que fait le gouvernement ?

jeudi 10 avril 2008

Connexion d'un écran en numérique

Si vous avez un écran de bonne qualité, il et probable qu'il dispose d'une double connectique : VGA, c'est-à-dire analogique et DVI (Digital Visual Interface), autrement dit numérique. Sur l'ordinateur, vous pouvez retrouver cette dualité, mais le plus souvent, vous n'aurez qu'un connecteur VGA et vous devrez le relier à l'écran avec cette norme. Si par contre, vous avez un ordinateur équipé d'un port DVI, vous pouvez le relier à l'écran en numérique.

277px-DVI_Connector_Types
Le Mac Mini est équipé du seul connecteur DVI mais il est fourni avec un adaptateur DVI vers VGA. Comment cela peut-il marcher me direz-vous ? Comment le signal numérique est-il transformé en signal analogique ? Eh bien, en fait, il s'agit d'un connecteur DVD-I qui incorpore des pins permettant de faire passer un signal numérique aussi bien qu'un signal analogique (ce sont les petites pins se trouvant de part et d'autre de la pin longue sur un bord du connecteur). L'adaptateur fait correspondre les pins analogiques du connecteur DVI avec celles du connecteur VGA et le tour est joué.

Pour relier l'ordinateur et l'écran directement en numérique, il suffit donc de trouver le bon câble. Oui, mais lequel ? Eh bien si on en croit ce qui précède, il vous faut un câble DVD-I du côté de l'ordinateur et un câble DVD-D (sans les pins analogiques) du côté de l'écran. Sauf qu'un tel câble n'existe pas (ils ont le même connecteur aux deux extrémités). Alors lequel choisir ? Assurément un câble DVD-D qui seul pourra être branché sur l'écran et ne posera pas de problème du côté de l'ordinateur, les pins de transmission du signal analogique étant absolument inutiles.

Tout le monde le dit et c'est vrai, l'image est meilleure en DVI, avec plus de contraste et de piqué. Si vous en avez la possibilité, n'hésitez pas à acheter un bon câble DVI (15 à 25 € selon la qualité des connecteurs et le blindage)

mercredi 9 avril 2008

Airtunes

Les bornes Wifi d'Apple ne sont pas que des bornes Wifi. On peut y connecter en USB une imprimante, voire un disque dur sur certains modèles, afin de la rendre disponible sur les postes du réseau. Mais le plus bluffant, c'est la connexion d'une chaîne Hi-Fi. Dans iTunes, on peut alors choisir de diffuser la musique via le Wifi et c'est le pied. Comme c'est le son du logiciel d'Apple qui est envoyé et non pas le son de l'ordinateur, on n'est pas perturbé par les bips d'alerte de Mail à 90 dB !! de quoi réveiller tout l'immeuble. Et comme j'ai enregistré mes CD de musique classique en AAC, le son est tout simplement excellent.

mardi 8 avril 2008

Airport Express

J'ai reçu ma borne Wifi Apple Airport Express. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il m'a simplement fallu la brancher pour que ça marche. Un petit tour dans l'utilitaire "Utilitaire Airport" pour mettre à jour le firmware (c'est lui qui me l'a proposé), puis mettre un mot de passe et le tour est joué. Apple mérite bien d'être le champion du Plug and Play. Sur la plate-forme Pécé, c'est plutôt le Plug and Pray.

jeudi 27 mars 2008

VirtualBox : un Pécé sous Leopard

Vous avez besoin de faire tourner un logiciel PC et vous n'avez qu'un Mac Intel sous Leopard ? Pas de problème avec VirtualBox

Il y a de nombreuses solutions payantes (Parallels Desktop, VMWare Fusion, Cross Over) ou gratuites (VirtualBox, Q) pour retrouver un environnement Windows sur votre Mac Intel. VirtualBox fait partie de ceux qui sont gratuits et il fonctionne plutôt bien. Marche à suivre et recommandations.

Tout d'abord, il vous faut :
- Le logiciel VirtualBox que vous pouvez télécharger ici : VirtualBox
- un CD-ROM permettant d'installer une version de Windows

J'ai fait mes tests avec Windows 2000 Pro qui présente l'avantage d'accepter pas mal d'applications même récentes. Il n'a pas le look de XP ou de Vista (de toutes façons, c'est dégueulasse) mais il prend beaucoup moins de ressources que ses cadets. J'ai ensuite testé avec le même succès l'installation de Windows XP Home.

La version disponible à ce jour pour VirtualBox est la 1.5.51. Elle fonctionne parfaitement sous Leopard et elle est en français.

Dès le lancement, vous êtes invités à vous inscrire comme utilisateur. J'ai préféré obtempérer, ne trouvant pas où désactiver ce message.

Ensuite, c'est très simple, vous lancez l'assistant de création d'une machine virtuelle et vous vous laissez guider :

Commencez par donner un nom à la machine virtuelle et choisissez le système d'exploitation que vous avez l'intention d'installer.

Donnez la taille de la mémoire à réserver pour la machine virtuelle. La valeur préconisée par VirtualBox est un peu faible pour installer Windows; pour Windows 2000, choisissez plutôt 256 Mo et pour Windows XP, il vaut mieux prendre 512 Mo. Tout dépend en fait de la quantité de mémoire de votre ordinateur hôte. Plus vous en avez, plus vous avez intérêt à en donner à la machine virtuelle qui ne s'en portera que mieux.

Il faut ensuite lui adjoindre un disque virtuel. Vous pouvez le créer ou lui indiquer un disque existant (créé dans VirtualBox, bien sûr). Ce disque peut être dynamique (sa taille augmente selon les besoins) ou lui donner une taille fixe (attention à ne pas sous-estimer cette taille). Après l'installation de Windows 2000, mon disque virtuel fait 1,25 Go; après celle de Windows XP, il fait 2 Go.

Lorsque l'assistant a terminé son travail, le vôtre commence. Vous insérez le CD-ROM d'installation du système (plus éventuellement une image ISO de disquette trouvée sur Internet) et vous lancez la machine virtuelle. Le PC virtuel démarre en bootant sur la disquette ou le CD et procède à l'installation. Si tout va bien, vous vous retrouvez avec une fenêtre affichant le système d'exploitation que vous avez installé.

Lors de cette installation, vous avez constaté que les aller-retours avec la souris étaient un peu pénibles. A chaque fois que vous aviez besoin de cliquer dans un assistant, il fallait faire en fait deux clics : un pour capturer la souris et ensuite seulement cliquer sur le bouton de l'assistant. Puis, tout aussi agaçant, pour retrouver la souris dans le système hôte, il faut la libérer en appuyant sur une touche du clavier. Les habitués de Virtual PC s'y reconnaîtront. Cette gymnastique est assez fastidieuse et c'est pourquoi il faut installer les additions client. Vous déroulez le menu "Périphériques" et c'est l'option tout en bas. Elle installe une image ISO sur le lecteur de CD-ROM de la machine virtuelle. Dans le système que vous avez installé, vous ouvrez le lecteur de CD et vous lancez l'installation (il est fort possible qu'elle démarre toute seule à ce moment-là). Vous suivez les instructions et vous redémarrez votre système virtuel. Vous n'aurez alors plus à capturer la souris chaque fois que vous passerez d'une fenêtre à l'autre.

Les additions client installent également des pilotes plus performants que ceux de base du système hôte, notamment des pilotes video qui permettent un affichage en grande résolution avec des millions de couleurs (sinon, vous êtes limité au 800x600 en 16 couleurs).

Comme dans Virtual PC, vous avez le choix entre éteindre le système comme vous le feriez sur un PC normal, mais aussi d'enregistrer la configuration pour un redémarrage fulgurant.

Une autre caractéristique de Virtual Box est de permettre de fondre les fenêtres du système hôte dans Mac OS X à la manière de Parallels Desktop. Seule la barre des tâches subsiste en bas de l'écran et l'application ouverte n'apparaît plus que dans sa fenêtre comme s'il s'agissait d'une application native (à part le look de ladite fenêtre, bien sûr, qui conserve son aspect original).

A la condition d'avoir éteint le système hôte, Virtual Box vous donne accès à toutes sortes de paramètres dont certains ne sont pas activés lors de la première installation (l'assistant ne vous les propose pas, sans doute pour ne pas vous perturber). Il s'agit notamment de la gestion su son, des ports USB, etc. Vous pouvez donc les configurer ici, ce qui forcera le système hôte à les installer au prochain démarrage et vous aurez peut-être besoin du CD pour terminer cette installation, voire des pilotes nécessaires pour vos périphériques (une imprimante, par exemple).

En conclusion, Virtual Box est un application qui n'a pas à rougir face aux poids lourds payant tel que Parallels Desktop et qui fonctionne vraiment bien. Reste à mesurer les performances lors de l'utilisation de quelques applications significatives.




samedi 22 mars 2008

Leopard : beaucoup de ces petites choses qui font la différence

Leopard (Mac OS X 10.5) est généralement présenté avec les grandes fonctions innovantes par rapport à Tiger (Mac OS X 10.4) : Time Machine, Mail 3.0, etc...

Mais ce nouveau système est tout pleins de ces petits rien qui le rendent vraiment très attractifs.

Le "Look & Feel" de Leopard, on aime ou on on n'aime pas. Mais il faut reconnaître que ça a de la gueule et ce changement va dans le sens du sentiment qu'il s'agit d'un système modernisé. C'est fou comme on peut rapidement considérer une ancienne version comme ringarde quand on a goûté à la nouvelle.

Aperçu des documents

Image 2
Lors de votre navigation dans le système de fichier, vous pouvez à tout moment appuyer sur la barre d'espace. le document sélectionné est alors pré-visualisé dans une fenêtre du plus bel effet. Il faut bien sûr que le système sache présenter le contenu dudit document. Ca marche donc très bien avec des fichiers standards, des images, et même des documents Office 2008.

Décompression des archives

Lorsque la décompression d'une archive est terminée, une nouvelle fenêtre du Finder s'ouvre dans laquelle on trouve le fichier de l'archive et le dossier contenant les documents décompressés.

Menu Aide

Image 1

Lorsque le menu Aide d'une application est déroulé, on a un accès immédiat à la recherche spotlight. Après avoir tapé quelque chose à trouver, le résultat est instantané : en tête des résultats, on trouve les éléments de menu de l'application qui contiennent le mot recherché et si on amène le curseur de la souris sur l'un de ces éléments, Leopard déroule tout seul le menu et le sous-menu où se trouve cette commande pour vous montrer où se trouve cette commande. Tout simplement génial.

Défilement des fenêtres inactives

Désormais, lorsqu'une fenêtre est à l'arrière plan, on peut faire défiler son contenu avec la molette de la souris sans avoir besoin de cliquer dedans, ce qui la ramènerait au premier plan mais vous ferait perdre le focus sur la fenêtre dans laquelle vous travailliez.

lundi 17 mars 2008

Mac Mini Core 2 Duo

Eh bien, ça y est, c'est fait : je viens d'installer mon tout nouveau Mac Mini Core 2 Duo commandé il y a quelques jours. Pour limiter au maximum le fatras de câbles, j'en ai profité pour lui adjoindre un clavier et une souris sans fil à la norme Bluetooth. J'ai jeté mon dévolu sur les accessoires Apple malgré leur prix un peu élevé et franchement, je ne regrette pas ce choix. La souris demande un peu d'habitude du fait de la disposition un peu particulière des boutons, mais on s'y fait très bien. Quant au clavier, il n'a que 80 touches (pas de clavier numérique donc, ni quelques touches dont l'absence peut déranger), mais il est tellement sexy ! et silencieux à la frappe, un vrai bonheur. Pour clore le tout, j'ai choisi un écran 17" pour cause de manque de place, mais un Nec Multisync LCD 1770NX d'une qualité d'affichage qui justifie son statut de moniteur professionnel.

mardi 26 février 2008

iTunes : Artiste de l'album

Avec les versions récentes de iTunes, vous avez la possibilité de présenter votre bibliothèque par album avec la jaquette en marge. C'est à mes yeux la meilleure présentation possible pour une discothèque classique.

Mais il est possible que l'album ait des artistes différents selon les plages. Dans ce cas, iTunes va présenter séparément cet album à raison d'une entrée pour chaque artiste.

Il y a un moyen très simple de regrouper toutes ces entrées pour n'en avoir plus qu'une seule. Il suffit d'indiquer un Artiste de l'album. pour cela, sélectionnez tous les morceaux à regrouper et affichez la fenêtre des informations. Vous verrez alors ce champ en dessous de celui du nom de l'artiste qui est vraisemblablement vide (iTunes vous montre ainsi que ce champ contient des valeurs différentes; ne vous avisez pas d'y mettre une autre valeur ici, vous l'appliqueriez à tous les morceaux).

Pasted Graphic