lundi 29 mai 2006

Le doux pays de mon enfance (France 2)

Daniel Russo a remporté un prix d'interprétation pour son rôle dans ce telefilm et c'est vraiment mérité. Son personnage est confronté à la justice qui suspecte en lui une usurpation d'identité. Pour ne pas perdre tout ce qu'il a acquis par amour de la France et de sa langue, il adopte une attitude jusqu'au-boutiste qui le perdra. La plus belle scène est assurément celle où sa femme et sa mère, chacune dans leur langue, énumèrent dans une harmonie parfaite les planètes symbolisée par les grains de beauté qui parsèment son torse et qu'elles connaissent par coeur l'une et l'autre.

samedi 27 mai 2006

Page télévision

Dans cette page, j'évoquerai des émissions de télévision qui m'auront plu ou pas du reste.

jeudi 25 mai 2006

Line Renaud : une histoire de France (France 2)

Ca n'est pas que j'apprécie particulièrement Line Renaud, mais ce documentaire très émouvant montre que cette artiste a eu de nombreuses vies bien remplies. Et pour commencer, elle fût une idole de la chanson après la guerre et avant Piaf. Cette dernière aurait même montée une caballe contre Line Renaud tellement elle lui faisait de l'ombre.

Hannibal (France 2)

Ce téléfilm retrace la deuxième guerre punique entre Rome et Carthage vers -200 avant J.C. Le sujet est très bien traité avec de bons acteurs, notamment celui qui joue Hannibal. Dans la conscience universelle, on présente souvent Hannibal comme un guerrier sanguinaire particulièrement audacieux que Rome, dans sa grande puissance émergeante, a mis hors d'état de nuire. La réalité est tout de même plus nuancée et ce téléfilm la met bien en évidence. Tout d'abord, à cette époque, l'empire de Carthage n'avait rien à envier aux autres et il s'étendait loin en Afrique et en Espagne. Ensuite, Hannibal était avant tout un chef de guerre qui avait une immense soif de revanche contre Rome après la première guerre punique et quand Rome a lancé son ultimatum, il a relevé le défi en envoyant une grande armée jusque sur les terres de son ennemi. Grâce au génie militaire de leur chef, les carthaginois ont remporté plusieurs batailles qu'on peut qualifier de décisives puisqu'ils auraient facilement pu prendre Rome sans défense. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ? ça restera un des mystères de l'Histoire. Ce que montre également ce téléfilm, c'est l'errance de l'armée de Hannibal, privée du soutien de Carthage qui préféra défendre son territoire en Espagne contre les nouvelles forces de Rome menées par Scipion. Cette errance a duré plusieurs années et puis Hannibal est rentré dans son pays africain où il fut finalement défait. Un mot enfin des batailles de cette époque où l'arme principale était le glaive ou le javelot : elles faisaient autant de morts que celles que Napoléon a menées 2000 ans plus tard alors que les moyens de destruction étaient beaucoup plus développés. Quand les hommes veulent s'étriper, il n'y a pas de limite à leur cruauté.

samedi 20 mai 2006

J.K. Rowlings : Harry Potter - Le Prince de Sang-Mêlé

J'ai commencé à lire les livres Harry Potter au numéro 4, après avoir vu les 3 premiers épisodes au cinéma. Je trouve cette histoire de sorciers absolument fascinante et j'ai profité de mon temps libre pendant un congé d'été pour lire les épisodes 4 et 5. Et donc récemment, j'ai lu avec autant de plaisir l'épisode 6. Entre-temps, j'ai vu l'épisode 4 au cinéma dont j'attends avec impatience la sortie prochaine en vidéo. Je considère ces adaptations cinématographiques comme fidèles aux livres y compris dans la gradation tragique qui est perceptible d'un épisode à l'autre. Le point culminant sera atteint dans le dernier épisode et cela rend l'attente presque insupportable. D'ici là, le cinéma nous permettra de nous replonger dans cet univers magique dans tous les sens du terme.

samedi 13 mai 2006

Dan Brown : Da Vinci Code

Ce livre était présenté dans tous les media comme sulfureux et provocateur, notamment par ses révélations sur Marie-Madeleine. En fait, il s'agit d'un roman policier, pas tout à fait classique à cause du sujet un peu particulier, mais finalement plutôt orthodoxe dans sa mise en scène. Des gentils poursuivis par des méchants, des méchants qui n'en sont pas, des gentils qui n'en sont pas : meurtres, complots, trahison, retrouvailles, etc. Seul le personnage de Silas est vraiment très original. Bref, beaucoup de bruit pour rien; enfin, pas tout à fait quand même car il s'agit là d'un très bon roman, bien construit et bien documenté (encore que, on prête à Dan Brown des approximations ou même des erreurs). Ce livre se lit d'une traite avec beaucoup de plaisir. Vivement le film car j'ai hâte de voir comment les nombreux flash-backs seront traités.

dimanche 7 mai 2006

Page sur Le Moulleau

On ne peut pas évoquer Arcachon sans parler du Moulleau. C'est chose faite.