Les universités françaises sont pleines d'étudiants qui, chaque année à l'approche des examens, se rendent compte qu'ils se sont engagés sur des voies de garage et qu'ils n'obtiendront rien de bon une fois dans la vie active. Généralement militants dans des mouvements gauchistes où plus conservateur tu meurs, ils s'agitent comme des forcénés à la moindre occasion de manifester. Car l'objectif de ces ringuards, c'est que le gouvernement en place, quel qu'il soit, ne puisse rien faire qui supprimerait, qui par un réforme, qui par une négociation, tout sujet à contestation et donc leur seule vraie raison d'être. De fait, ces mouvements sont anti-démocratiques et en plus, leurs manifestations sont souvent violentes et génératrices de destructions qui nuisent d'abord à eux-mêmes (ou plutôt à ceux d'entre-eux qui ont un vrai avenir à l'issue de leurs études et qui se gardent bien de manifester, conscients des enjeux).
D'une manière plus générale, les mouvements syndicaux jouent depuis des années le jeu d'une opposition politique incapable de proposer une alternative crédible et qui cherche par tous les moyens à empêcher le gouvernement d'agir. Or, le gouvernement a été nommé par un pouvoir politique élu par le peuple, quelles qu'en ait été les circonstances. Et ce pouvoir politique doit agir et proposer des réformes dont nous avons un besoin urgent. Or, que se passe-t-il depuis 25 ans, toutes tendances confondues ? le contre-pouvoir de la rue, non démocratique (au sens, non élu par le peuple), s'escrime à bloquer ces actions en imposant un statu-quo conservateur jusqu'aux prochaines élections où l'opposisiton, par des promesses démagogiques, réussit à se substituer à un pouvoir affaibli. Et tout recommence.
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