Grands interprètes et jeunes talents : Régine Crespin et Francine Laurent et la jeune Philarmonie est dirigée par Jean-Jacques Werner
Concert donné par le Théâtre Musical de Paris du Chatelet. Au programme :
- Mozart : ouverture de la "Clémence de Titus"
- Charpentier : Air de "Louise" (Francine Laurent)
- Massenet : Air des lettres de "Werther" (Régine Crespin)
- Wagner : Extraits des "Wesendonck Lieder" (Régine Crespin)
- Mozart : Air d'Elvire de "Don Giovanni" (Francine Laurent)
- Dvorak : Air de "Roussalka" (Francine Laurent)
- Bizet : Habanera de "Carmen" (Régine Crespin)
lundi 14 décembre 1981
jeudi 26 novembre 1981
mardi 6 octobre 1981
mardi 1 septembre 1981
Stage préliminaire de fin d'études
Je suis à Nantes pour tout le mois de septembre. Je dois y faire un stage préliminaire au stage de fin d'étude chez Dubigeon-Normandie. Je suis en binôme avec un de mes camarades Joël Rio. Le sujet du stage est la conception - sur papier - d'un car-ferry. Sur place, nous logerons dans la résidence universitaire, vide en cette période, ce qui est à la fois simple et économique.
vendredi 12 juin 1981
Le Roi David de Honegger
Concert donné en l'Eglise Saint-Merri à Paris dans le cadre du Festival du Marais 1981.
samedi 30 mai 1981
Soirée Poulenc à l'Opéra Comique
Soirée Francis Poulenc à l'Opéra Comique sous la direction musicale de John Burdekin avec la participation de Patrick Dupond, Michel Sénéchal et l'Orchestre National de l'Opéra. Au programme "Le bal masqué" et "Les mamelle de Tirésias"
jeudi 21 mai 1981
Claudio Abbado dirige l'Orchestre Symphonique de Londres
Concert exceptionnel donné au Théâtre des Champs-Elysées
jeudi 14 mai 1981
Le Roi Artus de Chausson par l'Orchestre National de France
Concert donné dans le cadre de la saison lyrique de Radio France
mardi 31 mars 1981
Le Requiem de Berlioz
Concert donné dans le cadre des Rencontres Internationales de Musique Sacrée à l'Eglise Saint-Roch à Paris
mardi 17 mars 1981
Le Requiem de Mozart par la Chorale Elisabeth Brasseur
Concert donné en l'Eglise de la Madeleine à Paris
lundi 9 mars 1981
Patrick Gallois et l'orchestre de la Garde Républicaine
Le flûtiste Patrick Gallois et l'orchestre de la Garde Républicaine au Theâtre Musical de Paris du Chatelet
jeudi 12 février 1981
Stage embarqué
Ce jour là, mon périple à bord du porte-conteneur Cézanne de la Compagnie Générale Maritime va s'achever dans le port de Dunkerque où le navire fait une escale technique pour réparer l'un de ses moteurs.
Le marcredi 28 janvier, je prenais le train de nuit à la gare de Lyon en direction de Marseille. Je suis élève en 2e année à la prestigieuse école d'ingénieur du genie maritime (l'ENSTA maintenant) et je partais faire mon stage en "entreprise" comme d'autres de mes camarades.
Le lendemain, arrivé à Marseille, je réglais quelques détails avant mon embarquement prévu pour le 30. En attendant le navire, je devais prendre une chambre à la maison des gens de la mer. Le reste du temps, je l'ai passé à déambuler dans Marseille où le temps était doux et ensoleillé me permettant de rester dehors en bras de chemise. Tout aurait été formidable sans cette affreuse migraine qui m'a tenu toute la journée.
Le voyage en mer s'est bien passé. L'équipage dirigé par le commandant Maury était très sympa. Le périple devait nous emmener à Hambourg via le détroit de Gibraltar puis le golfe de Gascogne, la Manche et la Mer du Nord. 10 jours en pleine mer et en plein hiver. Le plus difficile fut la traversée du golfe de Gascogne à cause de la mer très formée que nous prenions de travers. Je craignais alors d'être malade, mais à part une journée un peu pénible, ça s'est bien passé; mieux même que pour cetains membres de l'équipage qui ne se sont pas beaucoup montrés à l'heure des repas. La vie à bord était tranquille pour moi qui n'avait qu'à observer pour faire mon rapport de stage. Je disposais d'une grande chambre individuelle et je passais mon temps à déambuler dans le navire, du poste de pilotage à la salle des machines.
A Hambourg, le manque de place dans le port nous a obligé à nous amarrer contre une barge qui nous faisait prendre une gîte permanente de plusieurs degrés, ce qui ne rendait pas la situation particulièrement confortable.
Mais de tout ça, je n'en avais cure car je n'avais qu'une obsession : trouver un bon disquaire où je pourrai me procurer des disques introuvables en France. Après quelques recherches, j'ai fini par trouver l''Ange de feu' de Prokofiev dans une petite boutique. Quel bonheur ! Maintenant, il va falloir patienter jusqu'au retour à la maison pour écouter cette merveille. A part ça, je crois bien que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie; j'étais congelé jusqu'à l'os malgré mes multiples épaisseurs de laine.
Après quelques jours, nous avons quitté Hambourg pour Anvers. Ce port n'étant pas sur la côte, il faut remonter l'Escaut sur plusieurs milles sous la responsabilité des pilotes aguerris.
Ensuite, nous devions repartir pour Marseille, mais nous avons eu une avarie sur un des moteurs dont le carter s'est fendu. Il nous faut faire escale à Dunkerque et du coup, c'est là que mon voyage s'achève. Comme il me reste quelques jours, je vais les passer chez mes parents à Maubeuge.
Le marcredi 28 janvier, je prenais le train de nuit à la gare de Lyon en direction de Marseille. Je suis élève en 2e année à la prestigieuse école d'ingénieur du genie maritime (l'ENSTA maintenant) et je partais faire mon stage en "entreprise" comme d'autres de mes camarades.
Le lendemain, arrivé à Marseille, je réglais quelques détails avant mon embarquement prévu pour le 30. En attendant le navire, je devais prendre une chambre à la maison des gens de la mer. Le reste du temps, je l'ai passé à déambuler dans Marseille où le temps était doux et ensoleillé me permettant de rester dehors en bras de chemise. Tout aurait été formidable sans cette affreuse migraine qui m'a tenu toute la journée.
Le voyage en mer s'est bien passé. L'équipage dirigé par le commandant Maury était très sympa. Le périple devait nous emmener à Hambourg via le détroit de Gibraltar puis le golfe de Gascogne, la Manche et la Mer du Nord. 10 jours en pleine mer et en plein hiver. Le plus difficile fut la traversée du golfe de Gascogne à cause de la mer très formée que nous prenions de travers. Je craignais alors d'être malade, mais à part une journée un peu pénible, ça s'est bien passé; mieux même que pour cetains membres de l'équipage qui ne se sont pas beaucoup montrés à l'heure des repas. La vie à bord était tranquille pour moi qui n'avait qu'à observer pour faire mon rapport de stage. Je disposais d'une grande chambre individuelle et je passais mon temps à déambuler dans le navire, du poste de pilotage à la salle des machines.
A Hambourg, le manque de place dans le port nous a obligé à nous amarrer contre une barge qui nous faisait prendre une gîte permanente de plusieurs degrés, ce qui ne rendait pas la situation particulièrement confortable.
Mais de tout ça, je n'en avais cure car je n'avais qu'une obsession : trouver un bon disquaire où je pourrai me procurer des disques introuvables en France. Après quelques recherches, j'ai fini par trouver l''Ange de feu' de Prokofiev dans une petite boutique. Quel bonheur ! Maintenant, il va falloir patienter jusqu'au retour à la maison pour écouter cette merveille. A part ça, je crois bien que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie; j'étais congelé jusqu'à l'os malgré mes multiples épaisseurs de laine.
Après quelques jours, nous avons quitté Hambourg pour Anvers. Ce port n'étant pas sur la côte, il faut remonter l'Escaut sur plusieurs milles sous la responsabilité des pilotes aguerris.
Ensuite, nous devions repartir pour Marseille, mais nous avons eu une avarie sur un des moteurs dont le carter s'est fendu. Il nous faut faire escale à Dunkerque et du coup, c'est là que mon voyage s'achève. Comme il me reste quelques jours, je vais les passer chez mes parents à Maubeuge.
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